HAWAII ET LE SPORT DES ROIS

IL Y A 2000 ans

Le surf permet de monter dans la hierarchie sociale. Tout le monde surf mêlant sport, sociabilité, reproduction et croyance.

UNE PRATIQUE QUI ÉVOLUE

Contrairement aux embarquations Péruviennes, les planches de surf évoluent et la notion de «quiver» apparaît. 

Alaïa, Kioé, Paipo, Olo. Les bois utilisés sont Wili, Koa, Ula.

Les planches les plus lourdes atteignent 90kg et mesurent 

plus de 4m50 de long.

Les Polynésiens, grands naviguateurs, propagent la culture du Surf dans le Pacifique.

L’ARRIVÉE DES COLONS

Capitaine James Cook découvre les îles Sandwich en 1778 et écrit les premières lignes illustrant des Hawaiiens domptant 

les vagues pour le plaisir. 

Cependant les colons calvinistes tentent d’éffacer la culture Hawaiienne ainsi que le surf jugé dégradant. 

Les colons imposent leur façon de vivre et amènent des maladies qui mènent à une diminution du peuple Hawaiien de 90% en 100 ans. 

HAWAII AND THE KINGS SPORT

2000 YEARS AGO

Surfing allows to climb up in the social hierarchy. Everyone is surfing mixing sport, sociability, reproduction and belief.

AN EVOLVING PRACTICE

Unlike Peruvian vessels , surfboards are evolving and

the notion of «quiver» appears.

Alaïa, Kioé, Paipo, Olo. The woods used are Wili, Wili, Koa, Ula. The heavier boards reach 90kg and measure more than 4m50 long.

The Polynesians, great navigators, spread the surf culture  in the Pacific.

THE SETTLERS ARRIVAL

Captain James Cook discovered the Sandwich Islands in 1778 and wrote the first lines picturing Hawaiians riding the waves for fun.

However Calvinist settlers are trying to erase the Hawaiian culture as well as surfing deemed degrading.

The colonists enforce their way of lifing and bring diseases that leads to a 90% reduction of the Hawaiian population in 100 years.

1900 : LE RETOUR DE LA GLISSE 

Hawaii devient une destination touristique prisée de la Jet Set Hollywoodienne et de nombreux hôtels voient le jour le long des plages de Waikiki.

DES BEACH BUMS AUX BEACH BOYS

Les tenanciers des hôtels n’arrivent pas à se débarrasser des «surfeurs squatteurs» qui jonchent leurs plages. Ils décident alors de les faire travailler en tant que «Beach Boys» pour divertir leur clientèle. 

La tendance s’inverse et ils deviennnent vite indispensables au tourisme local en devenant des figures emblématiques de l’époque.

LES PREMIERS CLUBS DE SURF

1908 : A. Hume Ford crée le Outrigger Canoe and Surfboard Club. 

1912 : Un petit groupe de locaux d’Hawaiiens crée le Hui Nalu Surf Club permettant à Duke Kahanamoku d’être licencié lui permettant de pouvoir participer au Jeux Olympiques.

De nombreux écrivains publient des récits sur le surf et participent à son exportation dont Jack London avec «How to learn Hawaiian surfing».

POLENISATION DU SURF

Grâce à ses nombreux voyages et à son statut de sportif Olympique , Duke Kahanamoku devient le plus grand ambassadeur du surf à travers le monde. 

1900’s : THE RETURN OF THE GLINDING

Hawaii is becoming a popular touristic destination for the Hollywood Jet Set and many hotels are emerging along the beaches of Waikiki.

BEACH BUMS TO BEACH BOYS

Hotels owners can’t seem to get rid of the «squatter surfers» who invade their beaches. They then decide to have them work as «Beach Boys» to entertain their customers. The wind is changing and they quickly become essential to local tourism by becoming emblematic figures of the age.

THE FIRST SURF CLUBS

1908: A. Hume Ford create the Outrigger Canoe and Surfboard Club.

1912: A small Hawaiian local group creates the Hui Nalu Surf Club, which allows Duke Kahanamoku to get a license to compete in the Olympic Games.

Many writers publish stories about surfing and participate in its export including Jack London with «How to learn Hawaiian surfing».

Polenization of SURF

Thanks to many travels and his status as an Olympic sportsman, Duke Kahanamoku becomes the biggest ambassador of surf, around the world.

LE SPORT PREND UN VIRAGE

Tom blake, sportif, inventeur, developpe les premières planches creuses «Olo Surf Board». Cette avançée permet de diviser le poids des planches par deux. Il confirme cette avançée en gagnant de nombreuses compétitions ce qui n’est pas du goût des sportifs Hawaiiens. 

1928 : Tom Blake organise les premiers 

«Pacific games Surfriding championship»

L’INVENTION DE LA DÉRIVE

En 1935, Tom Blake invente la dérive ce qui permet de surfer la vague en travers. Le surf prend une autre dimension et les trajectoires et les styles se diversifient.Cette même année, il publie le premier livre entièrement consacré au surf. Il l’intitule « Hawaiian Surfboard».

1941 : PREMIÈRE PLANCHE USINÉE

L’entreprise «Pacific System Homes» developpe des «Olo Surfboards» sous la marque «Swastika». Leur logo étant proche de celui de la Croix Gammée, l’entreprise ne survivra pas à la seconde guerre mondiale. La marque Catalina Equipment utilise une valve de décompression patentée par Tom Blake. (Board N°3 Front Shop)

SPORT TAKES A TURN

Tom blake, sportsman, inventor, developed the first «Olo Surf Board» hollow boards. This progress divides the weight of the boards by two. He proves again his skills and the capacity of his progress by winning many competitions, which is appreciate by  the Hawaiian sportsmen.

1928: Tom Blake organizes the first

«Pacific games Surfriding championship»

THE INVENTION OF THE FIN

In 1935, Tom Blake invents the fin which allows to surf the wave across. Surfing is changing , the paths and styles areexpanding .This same year, he publishes the first book entirely devoted to surfing. He names it «Hawaiian Surfboard».

1941: FIRST FACTORY BOARD

«Pacific System Homes» develops «Olo Surfboards» under the brand name «Swastika». Their logo looks a lot alike the nazy symbolism (swastika) ,the company will not survive the Second World War. The Brand Catalina Equipment use a decompression valve patented by Tom Blake. (Board n°3 Front Shop)

LES PIONNIERS DU BIG WAVES RIDING

Un groupe de jeunes Hawaiiens composés de Wally Froiseth, Georges Downing, Woody Brown, Buzzy Trent (et d’autres) sont considérés comme les pères du «Big Waves Riding». Ils découpent l’arrière de leurs planches afin de ne pas déraper en bas de vague et developpent le «Hot Curl Model» pour surfer des vagues de plus de 5 mètres à Makaha.

En 1943 Woody Brown et Dickie Cross surfent Sunset Beach. Le swell grossissant ils rament 10 km jusqu’à Waimea en espèrant sortir indemne Brown survivra mais Cross n’aura pas cette chance. Waimea devient Kapu (tabou). 

Une photo de Downing, Froiseth et Trent parue en première page d’un magasine Californien force une nouvelle génération de surfeurs Californiens sans peur à migrer jusqu’à Hawaii.

Greg Noll dit «Da Bull» mène la charge et re-surf Waimea pour la première fois depuis l’accident de Cross en 1953.

DES WATERMEN AVANT TOUT

Les planches de l’époque avoisinent les 50 kg et le leash n’existe pas encore. Les surfeurs doivent être capables de rentrer à la nage au milieu de vagues gigantesques.

Ces challenges toujours plus fous mènent Greg Noll à surfer sa plus grosse vague en 1969 à Makaha estimée à 35 pieds (10 mètres). Elle restera la plus grosse vague jamais surfée pendant plus de 20 ans.

THE PIONEERS OF BIG WAVES RIDING

A group of Hawaiian youths made up of Wally Froiseth, Georges Downing, Woody Brown, Buzzy Trent (and others) are considered the fathers of the «Big Waves Riding». They cut the back of their boards so they don’t skid at the bottom of the waves and develop the «Hot Curl Model» to surf waves of more than 5 meters in Makaha.

In 1943 Woody Brown and Dickie Cross surf Sunset Beachet. The swell getting bigger they paddle

10 km until Waimea, hoping they are going to survive.Brown will survive, unfortunately Cross is not going to be that lucky. Waimea becomes Kapu (taboo).

A photo of Downing, Froiseth and Trent on a californian magazine cover , forces a new generation of fearless Californian surfers to migrate to Hawaii.

Greg Noll says «Da Bull» leads the charge and re-surfs Waimea for the first time since the Cross incident in 1953.

WATERMEN BEFORE EVERYTHING

At time the boards,weight around 50 kg and the leash does not exist yet. Surfers must be able to swim back to the shore,  in huge waves.

These increasingly wild challenges lead Greg Noll to surf his biggest wave in 1969 in Makaha, estimated at 35 feet (10 meters). It will remain the biggest wave ever surfed for more than 20 years.

LE BOOM DU SURF

La construction de la Pacific Austral Way entraine la decouverte de Malibu qui devient un haut lieu du surf. Le Balza vient à manquer et en 1958 Gordon Clark et Hobbie Alter utilisent la mousse polyuréthane compatible avec la résine et la fibre de verre pour fabriquer des planches plus légères. Le surf se démocratise. Plus besoin d’être costaud pour pouvoir surfer.

LES SURFEURS SOUS LES PROJÉCTEURS

La cinématographie surf se divise en deux catégories distinctes. Il y a les films fait par des surfeurs pour des surfeurs et les films Hollywoodien à destination du grand public. 

En 1964, Bruce Brown avec «The Endless Summer» marque toute une génération et créer un engouement pour les voyages et la quête de la vague parfaite. 

«Gidget» devient quand à elle, l’icône des jeunes Américains et entraine derrière elle une vague de popularité pour la discipline.

LE SURFEUR DANDY

Les surfeurs jouissent d’une popularité auprès de la gente féminine.

Miki Dora en est l’archétype même. Surfeur voyou des années 60, il sera  le symbole et le détracteur de cet engouement pour le surf.

THE SURF EXPLOSION

The construction of the Pacific Austral Way leads to the discovery of Malibu which becomes a hot spot for surfing. The Balza runs out and in 1958 Gordon Clark and Hobbie Alter use polyurethane foam combine with resin and fiberglass to make lighter boards. Surfing is democratizing. No need to be strong to surf anymore.

SURFERS UNDER THE LIGHTS

Surf cinematography is divided into two distinct categories. There are movies made by surfers for surfers and Hollywod movies for the general public.

In 1964, Bruce Brown with «The Endless Summer» marks a whole generation and creates a craze for travel and the quest for the perfect wave.

«Gidget» becomes an icon for Americans and brings with her a new wave of popularity for the discipline.

THE DANDY SURFER

Surfers are popular with women.

Miki Dora is an archetype. Roughneck surfer from the 60s, he will become the symbol and the detractor of this craze for surfing.

LA RÉVOLUTION DU SHORTBOARD

Les compétitions internationales commencent à Makaha en 1962 avec la victoire de Midget Farrelly (Australien). En 1966, Nat Young gagne à San Diego grâce à sa planche raccourcie «Magic Sam» (9,4 pieds) qu’il à developpé en surfant avec Mac Tavish et le kneeboarder Georges Greenough. (Planche n°6 kneeboard WINDANSEA)

Bob Mac Tavish développe la «Plastic Machine» , caractérisée par un Vee Bottom (Carenne en V). Elle ne s’avérera pas adaptée aux vagues puissantes du North Shore à cause de son tail trop large. (Planche n°7 CON SURFBOARD)

Elle envoie en revanche le longboard au placard amenant certains surfeurs à couper l’arrière de leur planche neuve pour coller à la mode de cette révolution.(Planche n°5 HOBBIE SUPER MINI)

À Hawaii Dick Brewer réduit également les planches mais avec des formes (outline) plus profilées (double ender) qu’il appelle «Mini Gun» (Planche n°8 Rick Surfboard)  pour ses riders tel que Reno Abellira et Gerry Lopez.

Cette révolution transforme la planche en «Mind Machine», véhicule intellectuel qui permet d’avoir des trajectoires instantanées aussi rapides que la pensée.

Cette évolution très rapide amène à certaines bizarreries proche de «l’insurfable»

THE REVOLUTION OF SHORTBOARD

International competitions starts in Makaha in 1962 , by the victory of Midget Farrelly (Australian). In 1966, Nat Young won in San Diego thanks to his shortboard «Magic Sam» (9.4 feet) that he developed while surfing with Mac Tavish and the kneeboarder Georges Greenough. (Board n°6 kneeboard WINDANSEA)

Bob Mac Tavish develops the «V.Bottom» but it will not be suit for the powerful waves of the North Shore do to his tail too large. (Board n°7 CON SURFBOARD)

Overtime, the shorboard will take over the longboard, forcing some surfers to cut the back of their new board to fit the tendency of this revolution. (Board n°5 HOBBIE SUPER MINI)

In Hawaii Dick Brewer also cuts boards but with more contoured shapes (double ender) that he calls «Mini Gun» (Board n°8 Rick Surfboard)  his riders such as Reno Abellira and Jerry Lopez.

This revolution is guided by the «Mind Machine», an intellectual vehicle that allows instantaneous

  drift and change directions as fast as thought.

Some of this evolutions were to strange to be surfed.

This fast evolution is bringing weird shaped board mostly «unsurfable»

LE «SOUL» SURFING

Le surfeur est à la recherche de la perfection, de l’évasion, de la créativité. Il est en quête de la vague parfaite. C’est une période psychédélique où le surf est étroitement lié à la musique.

LE SURF, UN ART DE VIVRE

Les surfeurs sont des artistes et developpent l’estétique de leurs styles. Certaines figures emblématiques comme Gerry Lopez sont associées à leur vague fétiche par leur surnom (Mister Pipeline) et à une marque comme «Lighting Bolt». (Planche n°9 Double Bolt et n°10 Yellow Bolt)

Les innovations se succédent. :

En 1969 le «Twin Fin» de Mark Richards (Planche n°11 MR)

En 1971 le «Fish Model» de Steve Liss

En 1972 le «Bonzer Bottom» des frères Campbell (Planche n°12 Campbell  and n°13 Bonzer Bing)

En 1975 les «Stingers» de Ben Aipa (Planche n°14 Stinger Dennis Pang 1976)

Certains surfeurs renoncent à la compétition tel que Wayne Lynch et suivent le mouvement des réactionnaires anti-système.

THE SOUL SURFING

The surfer is looking for perfection, escape, creativity. He is searching for the perfect wave. It’s a psychedelic period , surfing is closely related to music.

THE SURF, AN ART OF LIVING

Surfers are artists and develop the aesthetics of their styles. Some iconic figures like Gerry Lopez are associated with their fetish waves by their nickname (Mister Pipeline) and a brand like «Lighting Bolt». (Board  n°9 Double Bolt and n°10 Yellow Bolt)

Innovations are succeeding one another. :

In 1969 the «Twin Fin» by Mark Richards (Board n°11 MR)

In 1971 in «Fish Model» Steve Liss

In 1972 the Bonzer Bottom of the Campbell brothers (Board n°12 Campbell and n°13 Bonzer Bing)

In 1975 the «Stingers» of Ben Aipa (Board n°14 Stinger Dennis Pang 1976)

Some surfers gave up competition ,like Wayne Lynch , to follow the movement ofthe reactionnary  anti-system.

LE SURF PROFESSIONNEL

Le surf devient un sport reconnu en 1976 grâce au circuit IPS (Internationnal Professionnal Surfing Tour) créé par Fred Hemmings et Randy Rarick. 

Peter Townend devient le premier chamion du monde la même année.

Mark Richards grâce à son «Twin Fin» gagne 4 titres de champion du monde d’afiler de 1979 à 1982. (Planche n° 10)

Mais le «Twin Fin» à 3 défauts : au delà de 2 mètres de vague, il dérape.

Il n’est pas adapté aux surfeurs puissants.

Son large tail, le rend difficile à surfer Backside (dos à la vague).

De son côté, Geoff McCoy lance la «Lazor Zap» et son surfeur Cheyne Horan termine 3X vice champion du monde.

Simon Anderson fait une synthèse du «Twin Fin» et du «Lazor Zap» en inventant la planche à 3 dérives qui fait l’unanimité après ses victoires à Bells Beach, Surfabout et Pipeline. Il décide de baptiser son invention le «Truster» qui fait réfèrence à la confiance que l’on peut accorder à sa planche lorsqu’il y a une 3 ème dérive.

THE PROFESSIONAL SURF

 Surfing became a sport recognized in 1976 thanks to the IPS (Internationnal Professionnal Surfing Tour) tour created by Fred Hemmings and Randy Rarick.

Peter Townend becomes the first champion of the world this same year.

Mark Richards, thanks to his «Twin Fin», won 4 championship titles in the middle of the year from 1979 to 1982. (Board n°10)

But the «Twin Fin» has 3flaws: beyond 2 meters of wave, it skids.

It is not suitable for powerful surfers.

It’s wide tail, makes it difficult to surf Backside (back to the wave).

Geoff McCoy launches the «Lazor Zap» and his surfer Cheyne Horan finishes 3X vice cworld champion.

Simon Anderson joins the «Twin Fin» and «Lazor Zap» and invents the board with 3 fins .This boar b becomes famous  after his victories at Bells Beach, Surfabout and Pipeline. He decides to name his invention the «Truster» which refers to the confidence that can be given to his board when there is a 3rd drift.

LA NAISSANCE DU SURFWEAR

Le «Soul Surfing» est rattrappé par le «Surf Business». 

La médiatisation  du sport devenu professionnel le rend populaire et certains surfeurs se lancent dans la fabrication de vêtements techniques tel que les shorts de bain et les combinaisons. 

L’AUSTRALIE: LE BERCEAU DES GEANT DU SURFWEAR

Plus qu’une necessité, ces fabricants surfent sur la vague et gagnent du terrain  dans le prêt à porter en developpant des lignes de vêtements.

En 1969, Doug «Claw» Warbrick et Brian «Sing Ding» Singer lancent Rip Curl dans leur garage de Torquay en Australie. 

Alan Green qui les avait rejoint fini par créer lui aussi sa propre marque:

Quiksilver qui au départ qui au départ était spécialisé dans les boardshorts.

Les deux marques emblématiques grandissent en même temps que la discipline évolue jusqu’a devenir des multinationnales participant à l’essort du sport.

L’AGE D’OR DU SPONSORING

En sponsorisant les surfeurs professionnels et en organisant les étapes du circuit mondial, ces marques deviennent les business angels de nombreuses carrières professionnelles.

THE BIRTH OF SURFWEAR

«Soul Surfing» is caught by the «Surf Business».

The mediatization of professional surfing makes it popular and some surfers start to manufacture their own technical clothes such as swim shorts and wetsuits.

AUSTRALIA: THE PLACE OF BIRTH OF SURFWEAR GIANTS 

More than a necessity, these manufacturers are surfing the wave and gaining ground in ready-to-wear by developing clothing lines.

In 1969, Doug «Claw» Warbrick and Brian «Sing Ding» Singer launch Rip Curl in their garage in Torquay, Australia.

Alan Green who joined them ended up creating his own brand too:

Quiksilver who originally started out specializing in boardshorts.

The two iconic brands grow as the discipline evolves to become multinationals participating in the sport’s growth.

THE GOLDEN AGE OF SPONSORING

By sponsoring professional surfers and organizing every stop of the world circuit, these brands become the business angels of many professional careers.

Le retour aux sources

Durant l’ascension du professionnalisme et au milieu de la surf mania certains puristes défendent leurs causes et reviennent aux racines du surf.

Le retour du Big Wave Riding

Eddie Aikau était un lifeguard Hawaiien qui a sauvé de nombreuses vies. Il perd la vie en 1978 en tentant d’aller chercher de l’aide en plein océan après le naufrage d’une pirogue traditionnelle devant rallier Hawaii à Tahiti comme le faisait ses ancêtres,

Une compétition de grosses vagues fut créé en son honneur sur la vague de Waimea et dont le slogan est « Eddie Would Go » (Eddie y serait allé), La première édition a eu lieu en 1985

Le retour au respect de la nature

Après les chocs pétroliers et la pollution des océans, la création d’un mouvement écologique est concrétisé par la naissance de Surfrider Fondation en 1990. Le surfeur se sent plus responsable et une tendance écologiste avec des recherches pour des matériaux de fabrication biodégradables commence.

Le retour du stand up paddle

Laird Hamilton remet au gout du jour la pratique du stand up paddle dans un style plus radical et cette ancienne discipline fait un come back réussi en toucant le monde entier car praticable sur l’océan mais également en balade sur toutes les étendues d’eau plates.

BACK TO BASICS

During the rise of professionalism and in the midst of surf mania, some purists defend their causes and identify with the roots of surfing.

The Return of Big Wave Riding

Eddie Aikau was a Hawaiian lifeguard who saved many lives. He lost his life in 1978 while trying to seek help in the open ocean after the sinking of a traditional canoe intended to join Hawaii to Tahiti as his ancestors did.

A big wave competition was created in his honor on the wave of Waimea and whose slogan is «Eddie Would Go» (Eddie would have gone there), The first edition was held in 1985

The return to respect for nature

After the oil shocks and the pollution of the oceans, the creation of an ecological movement is concretized by the birth of Surfrider Foundation in 1990. The surfer feels more responsible and an ecological trend with research for biodegradable manufacturing materials begins.

The return of stand-up paddleboarding

Laird Hamilton brings up to date the practice of stand up paddle in a more radical style and this old discipline is making a successful comeback by touching the whole world because it can be practiced on the ocean but also for a ride on all flat stretches of water. 

Le Surf Rock N’Roll 

La French Attack :

Les surfeurs Français commencent à participer aux compétitions internationales et gagnent leurs place sur les podiums et sur des spots tels que Pipeline ou Sunset.

Entrainés par le Biarrot Thierry Sansoube, trois surfeurs vont dominer le surf français pendant de nombreuses années : Thierry Fernandez, Jean-Louis Poupinel et Thierry Domenech. (Planche n°15 BREWER)

Les Surf Movies :

Les vidéos de surf ont leurs propres style mettant en scène les surfeurs pro dans la ville, entrecoupé de sessions de surf explosives sur fond de Musique Punk. 

Le surf Aérien :

Après avoir engendré le skate dans les années 50’s pour pallier aux jours sans vagues, les surfeurs skateurs amène des « tricks » de la rue à l’eau.

L’avant garde de cette révolution est composée de surfeurs tel que Christian Fletcher ou Matt Archbold.

La génération New School :

Kelly Slater devient le phénomène d’une nouvelle génération de surfeurs, une machine à succès, chouchou des médias et il commence son interminable collection de titres de champion du monde en 92 grâce à un style novateur alliant vitesse, puissance, carving et aérials.

Surf Rock N’Roll

The French Attack :

French surfers are starting to participate in international competitions and are getting to the top of the podiums and earning respect on spots like Pipeline or Sunset.

Trained by Biarrot Thierry Sansoube, three surfers will dominate the French surf for many years: Thierry Fernandez, Jean-Louis Poupinel and Thierry Domenech (BOARD N°15)

Surf Movies :

Surf videos have their own style with sequences featuring pro surfers in the city, cut with explosive surf sessions on Punk background Music.

Aerial surfing :

After giving birth to skateboarding in the 50’s to compensate for days without waves, skater surfers bring «tricks» from the street to the water.

The precursors of this revolution are surfers such as Christian Fletcher or Matt Archbold.

The New School generation :

Kelly Slater becomes the phenomenon of a new generation of surfers, a winning machine, media favorite. He begins his endless collection of world championship titles in ‘92 thanks to an innovative style combining speed, power, carving and aerials. He’s now at 11 world titles.

L’explosion du surf:

Surf hors normes :

Laird Hamilton, accompagné de Dave Kalama et de Darrick Doerner se lance dans la mise au point d’une technique pour démarrer sur de plus grosses vagues à l’aide d’un zodiac, hélicoptère pour finir avec un jet ski qui s’avèrera le plus adapté. Cette nouvelle discipline accomplie les rêves les plus fous des surfeurs de surfer des vagues impossibles jusque là.

Il surfera une vague appelée the millenium wave (la vague du millénaire) à Teahuppo le 17 Aout 2000,

Le surf à la rame revient à la charge avec des innovations telles que les « Life Vest» permettant de remonter plus rapidement à la surface, et avec la création du Big Wave World Tour en 2009.

La Polénisation du Surf :

Avec l’arrivée d’internet et des google maps et autres les surfeurs se remettent en quête de vagues vierges aux quatre coins de la planète.

Le surf se développe énormément et s’industrialise avec des énormes usines fabricant planches et combinaisons en Asie, compliquant la survie du shape artisanal local.

L’ouverture du surf mondial :

Les Surfeurs Français intègrent l’élite mondiale du WCT, Emanuelle Joly, Eric Rebière, Mickaël Picon, Jéremy Flores et dernièrement Johanne Defay et Joan Duru.

Le brésil, nation du surf grandissante aura son 1er Champion du Monde en 2014, Gabriel Médina suivit d’Adriano De Souza en 2015.

Les nouvelles pratiques :

Le surf ne cesse d’évoluer et certaines disciplines voient le jour tel que le Foil de Kay Leny.

L’ancienne Association des Surfeurs Professionnels (ASP) née en 1983 qui organisait le  World Championship Tour (WCT) laisse sa place à la World Surf League en 2015.

Les piscines à vagues réussissent à recréer des vagues tubulaires et certaines compétitions internationales commencent à s’y dérouler.

Cette avancée nous conduit jusqu’au futur avec les Jeux Olympiques qui annoncent l’entrée du surf en tant que discipline de démonstration à Tokyo pour 2020.

The surf explosion :

Outsized Surfing:

Laird Hamilton, along with Dave Kalama and Darrick Doerner develop a technique to start on bigger waves first with a zodiac, then an helicopter and a jet ski which will end up the best way. This technique make the wildest dreams of surfers come true, allowing them to surf waves impossible until then.

He will ride a wave called the millenium wave in Teahuppo on August 17, 2000,

Paddling surf come back with innovations such as «Life Vest» to get back to the surface faster, and the creation of the Big Wave World Tour in 2009.

The expansion of Surfing :

With the evolution of internet and google maps surfers are looking for virgin waves around the world.

Surfing is developing a lot due to manufacturing. Factories are growing and are producing big quantity of boards and wetsuits in Asia, complicating the survival of the local craft shape,

The opening of the world surf :

French Surfers join the WCT world elite, Emanuelle Joly, Eric Rebiere, Mickael Picon, Jeremy Flores and recently Johanne Defay and Joan Duru.

Brazil, a growing surf nation, win his 1st World Champion in 2014, thanks to Gabriel Medina followed by Adriano De Souza in 2015.

New practices :

Surfing continues to evolve and some disciplines are emerging such as Kay Leny Foil.

The former Association of Professional Surfers (ASP) born in  1983 become the World  Championship Tour (WCT) leaves its place to the World Surf League in 2015.

Pool waves can now recreate barrel and are welcoming some internationals competitions.

This progress leads us to the future with the Olympic Games announcing the entry of surf as a demonstration discipline in Tokyo for 2020.